Quelque temps après avoir contracté un emprunt, on peut avoir envie de faire une renégociation de crédit. Cette dernière est importante pour avoir des conditions de prêt plus attractives. Cependant, il faut savoir qu’il est possible de revoir le taux ou la durée du crédit. Dans le second cas, cela veut dire que la période de remboursement augmentera ou baissera et cela aura un impact sur le montant des mensualités. Un avenant sera alors édité et joint au contrat précisant les nouvelles modalités.
Il est possible de revoir à la hausse ou à la baisse la durée d’un crédit
Lorsqu’un souscripteur désire demander une renégociation de crédit, il peut faire sa requête auprès de la banque même si cette dernière a le droit de la refuser. Cette formule est idéale si l’emprunteur ne veut pas faire racheter l’un de ses crédits parce qu’il arrive à terme prochainement, entre autres. La renégociation est utile s’il désire revoir les conditions de financement et le taux d’un seul crédit. Cela est surtout recommandé pour les prêts qui sont les plus difficiles à gérer tous les mois.
Pour toutes les personnes qui veulent se tourner vers la renégociation de crédit, il est primordial de veiller à répondre à tous les critères requis. Pour que l’établissement financier accepte la demande, il est essentiel d’être dans le premier tiers de son remboursement. De plus, il est important qu’il y ait un écart d’au moins 1 point entre le taux annuel effectif global (TAEG) appliqué à son dossier et celui qui est actuellement proposé. Selon la Banque de France, les Français sont nombreux à avoir eu recours à cette formule financière cette année.
Profiter de la situation actuelle pour demander une renégociation de crédit est une bonne idée. Les établissements financiers permettent en effet d’accéder à des conditions plus qu’avantageuses. Bien sûr, il est primordial que le souscripteur mette toutes les chances de son côté pour bénéficier d’une réponse positive. C’est pourquoi il est généralement demandé d’agir durant la première période du prêt. C’est lors de cette dernière que la majeure partie des intérêts est remboursée.
Cependant, il faut savoir que les meilleurs profils peuvent espérer des conditions encore plus attractives, c’est pourquoi il est recommandé de bien le soigner.
Deux choix sont possibles, il s’agit de revoir la durée de remboursement pour qu’elle soit moins longue ou de réduire le montant à payer tous les mois. Il est donc conseillé de se pencher sur la solution la plus adaptée à son cas. Pour s’aider dans cette optique, il est préférable de prendre rendez-vous avec son conseiller ou de demander l’aide d’un courtier en crédit. À noter qu’il est nécessaire de présenter un bon profil ici aussi et de répondre aux critères des professionnels.
Par ailleurs, il ne faut pas mettre de côté l’objectif de changer d’établissement bancaire qui peut aider à aller plus vite dans ses démarches.
Renégocier son emprunt et faire quelques économies
Afin de réussir ses démarches dans le cadre d’un prêt immobilier, il est possible de souhaiter l’aide d’un professionnel comme un courtier. Ce dernier peut accompagner son client dans les différentes étapes de sa demande ainsi que lui expliquer de nombreuses choses. Par exemple, il peut être nécessaire de comprendre ce qu’est la renégociation de crédit et le rachat de prêt. Ce sont deux termes qui peuvent être confondus, il est ainsi souvent utile de faire le point sur chacun d’eux.
Le courtier va donc expliquer que, dans le premier cas, il est question de revoir les conditions d’emprunt qui sont précisées dans le contrat. Il est intéressant de faire cela lorsque le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) est réellement attractif et plus bas que celui qui figure sur le contrat. Ici, le professionnel sera un vrai soutien pour constituer un dossier solide dans le but d’atteindre son objectif auprès de l’établissement financier.
Le rachat d’emprunt, en revanche, signifie qu’il est possible de changer d’établissement prêteur. L’objectif ici reste le même vu qu’il est question d’obtenir des conditions de prêt plus attractives ou des modalités de remboursement plus intéressantes pour le client. Le rôle du courtier ici sera de négocier le dossier dans les banques.
S’adresser à un courtier pour ses démarches de prêt
Avoir un emprunt à sa charge signifie que des mensualités sont à rembourser auprès de l’organisme qui a accordé ce financement. Pour faire des économies sur ce point, il est intéressant de se tourner vers la renégociation de crédit. Cette option mise à la disposition des clients par les banques donne l’avantage de revoir son Taux Annuel Effectif Global (TAEG) à la baisse. On peut voir aussi que la situation actuelle est favorable à cela vu que certaines diminutions récentes ont été repérées chez quelques prêteurs. Selon la directrice des relations banques de Vousfinancer, l’écart de taux se situe entre 0,70 à 1 point par rapport aux emprunts qui ont été accordés en 2015
Bien sûr, pour tirer le plus de profits possible de cette situation, les emprunteurs ont l’opportunité de mettre en place certains conseils. Ces derniers leur permettront de réussir au mieux leur requête :
– S’informer sur les documents nécessaires et bien les préparer pour éviter tout retard.
– Réduire la durée de remboursement plutôt que la mensualité pour faire plus d’économies.
– Vouloir rester propriétaire du bien concerné pendant au moins 2 ans encore.
– Connaitre les frais de remboursement anticipé.
– Trouver une assurance emprunteur plus intéressante au niveau du coût.
Rencontrer son banquier pour une demande de renégociation
Il est utile de savoir à quel moment songer à la renégociation de crédit. En effet, il est préférable de se renseigner pour s’assurer si l’instant est propice ou pas. Tout d’abord, il convient de :
Vérifier le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) actuellement en cours. Il faut donc le comparer avec celui obtenu lors de la signature du contrat.
Voir si le capital qu’il reste à rembourser est suffisamment important ou non.
S’assurer que l’emprunt est encore récent pour que le résultat soit le plus avantageux possible.
Vu que la situation était plus qu’intéressante, les Français se sont tournés vers la renégociation de crédit ces derniers mois. Ce contexte, qui avait pour but de relancer l’économie, a cependant diminué la rentabilité des organismes financiers. En effet, tant que les taux d’emprunt n’augmentent pas, la marge d’intérêt des banques est plutôt minime. D’ailleurs, il est bon de noter que, sur un an, les revenus des établissements bancaires ont baissé de 3 % en 2016. En revanche, il est possible de noter que les frais versés lors d’un remboursement anticipé ont permis de réduire l’impact.
Les revenus des banques françaises avec la renégociation de crédit
Comment fonctionne la renégociation de crédit ? La première chose que les emprunteurs doivent savoir, c’est qu’il est possible de réduire ses mensualités ou la durée de son remboursement. Cependant, il est essentiel de répondre à certaines conditions pour cette formule financière. De ce fait, il est important qu’il y ait une différence d’au moins 1 point entre les deux pourcentages. De plus, la renégociation doit également avoir lieu quelques années avant la fin du remboursement. Pour agir, il est nécessaire de contacter tout d’abord sa banque et d’aller voir d’autres professionnels si cela est recommandé.
Chercher des informations sur la renégociation de prêt
Lorsque le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) était historiquement bas, il y avait plusieurs personnes qui voulaient entreprendre une renégociation de crédit. Mais, depuis que les pourcentages ont légèrement remonté, les clients sont moins nombreux à déposer leur dossier. De plus, les organismes financiers ont plutôt mis l’accent sur les nouveaux souscripteurs. Ainsi, moins de 50 % des particuliers ont renégocié leur prêt selon les données de la Banque de France. Depuis le mois d’avril, la baisse s’est fait sentir vu que cette opération ne représente que 5 % des dossiers.
Se pencher sur la renégociation de crédit
Ce journal en ligne vous donnera des informations sur la dynamique du crédit, ainsi que sur certaines institutions de crédit qui évoluent en France.
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